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ÎN FRANȚA S-A ÎNTEMEIAT
CONSIIUL NAȚIONAL
AL REZISTENȚEI EUROPENE*
13/11/2017 – 07H30
Colombey-les-deux-églises (Breizh-info.com) – Le 10 novembre 2017, l’écrivain
et philosophe Renaud Camus, s’est rendu à Colombey-les-deux-églises, là où est
enterré le Général de Gaulle, et y a prononcé une allocution annonçant la
fondation du Conseil national de la résistance européenne. Une allocution que
nous vous proposons de découvrir ci-dessous:
L’immigration est devenue invasion, l’invasion submersion migratoire.
La France et l’Europe sont cent fois plus colonisées, et plus
gravement, qu’elles n’ont jamais colonisé elles-mêmes. La colonisation
irréversible, c’est la colonisation démographique, par transfert de population.
Certains disent qu’il n’y a pas colonisation parce qu’il n’y a pas
conquête militaire. Ils se trompent. L’armée de la conquête, ce sont les
délinquants petits et grands, tous ceux qui rendent la vie impossible aux
Français en leur nuisant de toutes les façons imaginables, des trop fameuses
incivilités jusqu’au terrorisme, qui n’en est que le prolongement. Tous les
auteurs d’attentats ont fait leurs premières armes dans la délinquance de droit
commun. Il n’y a d’ailleurs pas de terroristes. Il y a un occupant qui, de
temps en temps, exécute quelques otages, nous, comme l’ont toujours fait tous
les occupants. J’appelle occupants tous ceux qui se déclarent tels, ou
s’affichent tels par leur comportement.
Le changement de peuple, la substitution ethnique, le Grand
Remplacement, sont l’événement le plus important de l’histoire de notre pays
depuis qu’il existe, puisqu’avec un autre peuple l’histoire, si elle continue,
ne sera plus celle de la France. La France a toujours à merveille assimilé des
individus qui désiraient l’être, elle ne peut pas assimiler des peuples, et
encore moins des peuples hostiles, vindicatifs, voire haineux et conquérants.
Il faut une vanité sans nom, et une méconnaissance totale de ce que c’est qu’un
peuple, pour imaginer qu’avec une population changée la France serait encore la
France. Tous les mots sont menteurs mais le plus menteur de tous est celui de
français, hélas. Il n’y a pas de djihadistes français, par exemple. S’ils sont djihadistes
ils ne sont pas français.
Croire qu’il n’y a en France que des Français est une illusion totale.
Il y a des envahisseurs et des envahis, des colonisateurs et des colonisés, des
occupants et des occupés.
On ne met pas fin à une colonisation sans le départ du colon :
l’Algérie en son temps nous l’a assez montré, hélas — bonne occasion pour nous
de souligner, au demeurant, la différence de civilisation.
On ne met pas fin à une occupation sans le départ de l’Occupant. Il
n’est d’autre issue que la remigration. Les mêmes qui la déclarent impraticable
veulent faire venir en Europe quarante millions de migrants, quand ce n’est pas
deux cents millions. Ils proclament l’homme entré dans une ère de migration
générale. Qu’il migre et remigre, alors. Ce qui est possible dans un sens doit
bien l’être dans l’autre, avec plus de moyens et de douceur.
L’heure n’est plus à la politique, aux élections, aux partis. 2022 est
trop loin, le changement de peuple sera alors trop avancé, les remplaçants
seront les arbitres de la situation, à moins qu’ils n’en soient tout à fait les
maîtres. Et il n’y a, de toute façon, aucune chance de l’emporter jamais à un
jeu dont l’adversaire possède toutes les cartes et dont il a fixé toutes les
règles. Le pouvoir, ses banques, ses juges et ses médias veulent la
substitution ethnique. Ils ne nous en protègent pas, ils l’organisent et la
promeuvent. Ils ont drogué le peuple à l’accepter, par l’enseignement de
l’oubli, la déculturation, la censure, la répression et les injections permanentes
de haine de soi. Ils n’importent pas des travailleurs, d’autant qu’il n’y pas
de travail et qu’il y en aura de moins en moins. Ils importent de futurs
consommateurs, qu’ils ne se donnent même plus la peine de faire passer pour des
réfugiés puisque l’immense majorité de ces migrants vient de pays où il n’y a
pas la moindre guerre : orphelins, malades, jeunes gens aventureux ou
conquérants, adolescents qui se sont disputés avec leurs parents ou qui ont eu
maille à partir avec la police, commerçants qui ont fait de mauvaises affaires.
Vous dites que ces futurs consommateurs n’ont pas d’argent.
Détrompez-vous, demain ils auront le vôtre, car les prétendus transferts
sociaux ne sont, à la vérité, pas grand chose d’autre que des transferts
ethniques. L’Europe est le premier continent qui paie pour sa propre
colonisation.
Un spectre hante l’Europe et le monde. C’est le remplacisme, la
tendance à tout remplacer par son double normalisé, standardisé,
interchangeable : l’original par sa copie, l’authentique par son imitation, le
vrai par le faux, les mères par les mères porteuses, la culture par les loisirs
et le divertissement, les connaissance par les diplômes, la campagne et la
ville par la banlieue universelle, l’indigène par l’allogène, l’Europe par
l’Afrique, l’homme par la femme, l’homme et la femme par des robots, les
peuples par d’autres peuples, l’humanité par une posthumanité hagarde,
indifférenciée, standardisée, interchangeable à merci.
De toutes les manipulations génétiques le Grand Remplacement, sorte de
GPA appliqué à l’ensemble de la planète, est la pire. Le génocide par
substitution, selon l’expression d’Aimé Césaire, est le crime contre l’humanité
du XXI siècle. Il est d’ailleurs bien singulier que les écologistes arrêtent à
l’homme leur louable souci de biodiversité.
Le remplacisme s’estime désormais assez fort pour prendre en main
directement la gestion du parc humain, sans intermédiaire. En France, Emmanuel
Macron, qui en est dans le monde, avec Justin Trudeau, le représentant le plus
achevé, a déjà neutralisé la microcosme, renvoyé dans leurs foyers les
principaux acteurs de la vie politique française depuis trente ans, peuplé
l’Assemblée de fantoches à sa solde, composé un gouvernement de rencontre, fait
éclater tous les grandes partis. Il ne gouverne pas, il gère, comme il le
ferait une banque ou une société anonyme.
Il sort de la politique par l’économie, par la finance et la gestion
d’entreprise. Nous voulons en sortir par l’histoire. La question de
l’indépendance ou de l’asservissement d’une grande nation, de la survie ou de
la disparition d’une grande civilisation, ce n’est pas de la politique, cela :
c’est de l’histoire. Charles de Gaule — que nous célébrons aujourd’hui près de
sa tombe, pour l’anniversaire de sa mort —, Charles de Gaulle à Londres, ce
n’était pas de la politique. Jean Moulin à Lyon ce n’était pas de la politique.
Jeanne d’Arc à Chinon non plus, ni Gandhi à Calcutta, ni aucun de ceux qui se
sont levés pour l’indépendance de leur pays et pour la dignité de leur peuple.
Ce dont nous avons besoin aujourd’hui ce n’est pas un nouveau parti,
pas même une union des droites : le refus du totalitarisme remplaciste n’est
pas moins de gauche que de droite. Ce dont nous avons besoin c’est le
rassemblement de tous ceux qui opposent un grand Non à l’islamisation et à la
conquête africaine. Ce qu’il faut c’est un Conseil National de la Résistance,
de la résistance européenne, car toutes le nations européennes sont invitées à
mener à nos côtés le combat pour le salut de notre civilisation commune, celte,
slave, gréco-latine, judéo-chrétienne et libre-penseuse.
Mon ami Karim Ouchikh, président du Siel, et moi, Renaud Camus, avons
décidé de constituer précisément cela, un CNR, ou CNRE. Nous proposerons
publiquement de se joindre à nous à toutes les personnalités qui nous semblent
animées du même désir de sauver notre pays et nous élargirons ainsi notre
comité, par cooptation. Mais tous les Français et tous les Européens qui
pensent comme nous sont invités à se mettre en relation avec nous et à nous
apporter leur soutien. L’objectif est de constituer une force telle qu’il soit,
dans l’idéal, inutile de s’en servir.
Cela dit, si par malheur il se trouvait que la seule alternative qui
nous fût laissée soit la soumission ou la guerre, la guerre alors, cent fois.
Elle n’aurait d’ailleurs rien de civil, malgré le nombre des collaborateurs et
des traîtres. Elle s’inscrirait plutôt dans la grande tradition des combats
pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, pour la libération du
territoire et pour la décolonisation. Il faut sortir enfin de l’ère coloniale,
dont nos colonisateurs nous disent tant de mal tout en nous colonisant. Il faut
arrêter une bonne fois, si possible au-dessus de la Méditerranée, le balancier
fou des colonisations et contre-colonisations.
Vive la France libre. Vive la civilisation européenne.
Renaud CAMUS
*
Îi mulțumesc d-lui Decebal Becea pentru semnalare. Îmi cer scuze că nu am avut
răgazul traducerii (poate îl va găsi altcineva), dar sîntem „țară francofonă”,
nu-i așa? (R. C.)
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